Vous rencontrerez

vendredi 8 février 2019 par roger

Vous rencontrerez, outre les cinéastes, des acteurs de la société civile palestinienne, mais aussi un producteur, des universitaires, des journalistes, une comédienne, des musiciennes.

Guy Chapouillié

Guy Chapouillié est le président d’honneur du festival. Il est né en 1942 à Casteljaloux dans le pays des Cadets de Gascogne où le rugby et le cinéma l’ont embrasé dès son plus jeune âge. Il devient assistant réalisateur à l’ORTF en 1971-72 et rédige deux thèses dont une d’État, les deux au croisement du monde paysan et du cinéma. Il est ensuite enseignant dans le département Cinéma de l’Université de Vincennes-Paris 8 de 1970 à 1980 et co-directeur de cette composante de 1977 à 1979. Fondateur de l’Ecole Supérieure d’Audiovisuel de l’Université de Toulouse2 Le Mirail 1979, il en est directeur jusqu’en 2010. Il a écrit plusieurs ouvrages dont Marcel Pagnol, un inventeur du cinéma. Il est actuellement Professeur émérite et cinéaste. Il a réalisé et co-réalisé une vingtaine de films dont La guerre du lait, Des dettes pour salaire, N’i a pro, La pauvreté au village, André, Os sisaleiros, Les Bochetons, Une raison de vivre, L’Azegado, sans oublier L’Olivier (1975) et Ezzedine Kalak (1978) les deux premiers volets d’une trilogie consacrée à la Palestine. Le Cinéma de Guy Chapouillié s’efforce de fixer les enjeux de la représentation au niveau où se situent ceux des transformations sociales. Cinéma des processus, donc, en lutte contre tout cinéma des effets », Dictionnaire des cinéastes français d’aujourd’hui, Cerf, 1988
Il présentera L’Olivier, dont il est co-réalisateur à l’ENSAV le samedi 16 mars.

Nadine Picaudou

Nadine Picaudou universitaire, historienne est spécialiste de la Palestine.
Agrégée d’histoire, ancienne élève de l’École normale supérieure, elle a vécu plusieurs années au Liban où elle était chercheure au CERMOC (Centre d’études et de recherches sur le Moyen-Orient contemporain). Elle a enseigné à Jussieu (Paris VII), puis à l’Institut national des langues et civilisations orientales de Paris. Elle a été professeur d’histoire contemporaine des sociétés arabes à l’université Paris I Panthéon-Sorbonne.
Parmi ses publications :
« Le mouvement national palestinien. Genèse et structures », L’Harmattan, 1989
« La déchirure libanaise », éditions Complexe 1989
« La décennie qui ébranla le Moyen-Orient, 1914-1923 », en 1992
« Les Palestiniens, un siècle d’histoire. Le drame inachevé », en 1997
Elle a dirigé « Territoires palestiniens de mémoire », Karthala, 2006
et avec Isabelle Rivoal « Retours en Palestine. Trajectoires, rôle et expériences des "returnees" dans la société palestinienne après Oslo », Karthala, 2006
Elle présentera et animera les débats pour les films « Tel Aviv on fire » de Sameh Zoabi, « Le char et l’olivier » de Roland Nurier et « Wardi » de Mats Grorud.


Tahar Chikhaoui

Né le 17 juillet 1954 au Kef (Tunisie), Tahar Chikhaoui est diplômé de l’Ecole Normale de Tunis en littérature française. Il est enseignant de littérature et de civilisation française, et principalement de cinéma (analyse de film et histoire du cinéma) à la Faculté des Arts, des lettres et des Sciences humaines de la Manouba (Tunisie).
Il a enseigné l’histoire du cinéma et l’analyse de film à L’IMC (L’institut Maghrébin du Cinéma) et a animé durant de nombreuses années plusieurs ciné-clubs, dont celui de la Faculté des lettres de la Manouba.
Membre fondateur et président pendant plusieurs années de l’Association Tunisienne Pour la Promotion de la Critique Cinématographique, il est également fondateur et animateur d’une publication « Cinécrits » paraissant à Tunis.
Il a collaboré à la revue « Les Cahiers du cinéma » (France) notamment pour l’Atlas paraissant à Cannes, et a été le traducteur en arabe des articles paraissant dans l’édition électronique.

Il présentera les films d’Hany Abu-Assad à la Cinémathèque, ainsi que « Wardi » de Mats Grorud et « Tel Aviv on fire » de Sameh Zoabi au cinéma Jean-Marais d’Aucamville..




Naïla Ayesh

Investie pour l’avancement des droits des femmes, leur autonomie et leur plus grande participation dans la vie politique et publique, en tant qu’agents de changement au sein de leur milieu de vie.
Coordinatrice de terrain, longtemps militante de terrain, avocate des droits des femmes dans les Territoires palestiniens occupés. Durant de nombreuses années elle a dirigé le Centre « Women’s affairs » de Gaza.
Elle est au centre du film «  Naila et l’intifada » de Julia Bacha qui raconte sa vie en tant qu’organisatrice non violente au sein de la société civile durant la première Intifada.
Ce film a reçu la Mention spéciale Papillon d’or du prix des Droits Humains (2018 Pays bas).
Naïla Ayesh présentera le film à l’American Cosmograph, à Bressols et à Figeac.







Shrihari Sathe

Il a été « nominé » en 2019, dans le cadre de l’ « Independent Spirit Award » (prix réservés aux meilleurs films « indépendants » aux Etats Unis), catégorie producteurs.
En 2018, il a produit « Mafak » de Bassam Jarbawi projeté en première mondiale à Venise au Festival International de Toronto et à la 40ème édition de Cinémed à Montpellier. Il a produit également « The Sweet Requiem » de Ritu Sarin et Tenzing Sonam, en première au Festival International du Film de Toronto.
Il a produit le film « It felt like love » de Eliza Hittman qui a été présenté, pour la première fois au festival de Sundance en 2013 ainsi que le film de Elisabeth Subrin, A Woman, A Part, en avant première au festival international du film de Rotterdam, en 2016.
Il est, depuis 2013, membre du Sundance Institut Creative Producing Fellow (un groupe de producteurs qui aident les jeunes producteurs indépendants)
Il fait aussi partie de divers organismes du cinéma indépendant.
Il est assistant professeur à la faculté des arts de l’University de Columbia.
Il présentera « Mafak » de Bassam Jarbawi.

René Backmann

Journaliste, né en 1944, a longtemps été chef du service « Monde » au Nouvel Obs. Il écrit maintenant sur le site Médiapart.
Issu d’un milieu ouvrier, il intègre le Centre de Formation des journalistes en 1964, travaille ensuite au Nouvel Observateur, pour la région de Grenoble puis effectue de nombreux reportages en Afrique, Amérique latine, Cuba etc. et passe « grand reporter ». Au milieu des années 70, il entre à Médecins sans Frontières et se lie avec Rony Brauman. Il effectue des missions avec cet organisme.
Il commence à travailler sur le Moyen Orient à partir des années 80, invasion du Liban par Israël puis devient un grand connaisseur et commentateur de la question israélo-palestinienne. Son livre « Un Mur en Palestine », paru en 2006, est le premier à traiter du sujet d’une manière complète.
Il présentera à Albi « Le rapport de Sarah et Saleem » de Muayad Alayan


Colette Berthès

Colette Berthès est née dans le bas Quercy en 1948. Après des études en Langues Orientales, elle partage sa vie entre le Moyen Orient, Paris et le Tarn et Garonne.

Mille métiers – depuis le central téléphonique de Montauban et la Poste à Paris jusqu’aux services sociaux en passant par la formation, l’usine, le travail auprès de réfugiés politiques, l’animation d’ateliers théâtre et quelques autres…
Elle écrit de nombreux articles, participe à des conférences sur le Moyen Orient. Son dernier livre : « La petite fille aux ballons » .

Elle présentera « Wardi » de Mats Grorud et « Tel Aviv on fire » de Sameh Zoabi au cinéma Jean-Marais d’Aucamville, ainsi que « Le rapport de Sarah et Saleem » de Muayad Alayan à Albi.


Soleïma Arabi

Comédienne et metteuse en scène, elle a été formée au Conservatoire d’Art Dramatique de Montpellier. Elle a notamment monté Misterioso-119 de Koffi Kwahulé et La Grande Valse Brillante de Drago Jancar. Elle a notamment joué dans La Guerre au Temps de l’Amour de Jeton Neziraj avec le collectif Termos qu’elle a co-fondé à Paris, 4.48 Psychose de Sarah Kane et 1er avril de Yves-Noël Genod aux Bouffes du Nord. Parallèlement, elle participe à des lectures poétiques et musicales, notamment pour France Culture.
Elle participe à des performances, dernièrement avec le Blitz Theatr Group d’Athènes et aux Rencontres Internationales du Festival TransAmériques de Montréal. Elle joue actuellement dans Chroniques d’une révolution Orpheline de Mohamed Al-Attar avec Leyla Rabih, et Asile Club avec le Collectif Balle Perdue à Toulouse et continue de se former, notamment à l’écriture, dernièrement auprès de Dieudonné Niangouna.

A la Cave Poésie René Gouzenne, elle fera une lecture d’extraits du roman « Les matins de Jénine » de Susan Abulhawa.


CharqGharb trio

Toutes trois ont suivi des cours au Conservatoire National de Musique d’Edward Saïd de Béthléem (ESNCM) et jouent avec l’Orchestre des Jeunes Palestiniens (PYO).
Mira ABUALZULOF, pianiste et compositrice palestinienne, naît en 1992 à Bethléem. Jeune autodidacte, elle commence le piano à 4 ans et apprend la musique classique et orientale.
Elle joue avec l’Orchestre ETHNO de Suède et participe avec des musiciens palestiniens à la création du CD Letters to Palestine pour lequel elle compose une pièce pour piano, Recreation of Utopia .

Lamar ELIAS, violoniste et compositrice Palestinienne, naît en 1999 à Bethlehem. Elle commence la musique à l’âge de 9 ans. Lamar a toujours été intéressée par la fusion des musiques occidentale et orientale. Elève au Conservatoire à Rayonnement Régional de Toulouse, elle compose et improvise dans différents styles.

Leila ABUKHATER, flûtiste palestinienne, naît en 1996 à Jérusalem. Elle commence la musique à l’âge de 7 ans. Leila a également pris part à l’école d’été internationale écossaise de flûte en 2013 avec le grand flûtiste Ian Clarke.
Elles animeront le concert anniversaire le dimanche 10 mars à la Sainte Dynamo.



Missy Ness

Missy Ness partage son temps entre Paris et Tunis. Tunisienne d’origine, elle a grandi dans le 18ème arrondissement et a commencé aux platines dès l’âge de 16 ans, affûtant sa technique et ses sélections. Première représentante féminine du deejaying en Tunisie, elle est reconnue là-bas comme un élément important de la scène underground et alternative. Elle puise sa sélection dans le monde entier et bien qu’attachée aux musiques urbaines, elle questionne sans cesse différentes influences qui traversent les cinq continents avec un intérêt particulier pour le Maghreb et le Moyen-Orient où elle se rend régulièrement à la recherche de sonorités contemporaines.
Elle conclura le concert anniversaire le dimanche 10 mars à la Sainte Dynamo.










Bande annonce 5ème édition

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